« Vouloir refédéraliser est naïf et hypocrite »

« Vouloir refédéraliser est naïf et hypocrite »

Pour relever le défi de l’(in)efficacité sans replonger le pays dans les affres d’une nouvelle réforme de l’État, le Ministre bruxellois Didier Gosuin invite d’abord à identifier un certain nombre de dossiers problématiques dont la résolution profiterait à tout le monde. Et ce, par exemple, en matière de mobilité, de prévention de la santé et de qualification des jeunes.

Il faut ensuite poser la question de confiance : « Est-on prêt à développer des projets communs qui auraient pour objectif d’améliorer notre performance dans des domaines porteurs pour toutes les parties ? » Si la réponse est « non », estime-t-il, s’il n’y a pas de volonté politique, « c’est que certains ont des agendas cachés, qu’ils n’ont pas envie que la Belgique fonctionne mieux, parce que le dysfonctionnement est un argument pour aller encore plus loin dans le dépeçage du pays ».

Pour améliorer les choses, il faut un élément fédérateur et donc, reconnaitre au fédéral le rôle de pouvoir piloter des projets, avec les Régions et Communautés, dans le respect de leurs spécificités. « Et au moins, il y a une question principielle qui est posée à tous les partis : est-on prêt à travailler encore à des projets communs importants et bénéfiques pour tout le monde ? », conclut Didier Gosuin.

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Entretien complet à lire en pdf ou via LeSoir.be